L’Apollonide - souvenirs de la maison close
Tiens, depuis quand le cinéma français ne nous a pas fait un grand film ? Depuis Les petits mouchoirs ou depuis Des hommes et des dieux, oups je m’égare. Audiard n’est pas qui veut.
Nous avons avec L’Apollonide un long métrage plutôt bien maitrisé, notamment une photo réussie. Les actrices sont très justes alternant la dérision, le désespoir ou même la lassitude avec un talent certain. A noter la présence d’Hafsia Herzi, toujours en dessous des autres avec son éternel regard vide et suspicieux, qui reste persuadée que le prochain César de la meilleure comédienne du monde entier va lui être attribué. Si seulement cela pouvait lui faire arrêter la comédie, je lui donnerai sans attendre la cérémonie.
Le scénario global est sans vraie grande originalité, mais les petites histoires qui le compose sont plutôt réussies, nous attachant aux personnages. Même si le montage peut parfois rendre le film compliqué à suivre pour les habitués des séries Canal +, il donne corps au film.
Mais encore une fois, le ciné français retombe dans ses travers politico-social, avec une comparaison malvenue avec les filles du périph’… Merci de nous expliquer que ces filles souffrent.
En définitive, si vous voulez aller au ciné pour retrouver un très bon film français, vous vous serez pas trompé de beaucoup. Et s’il faut choisir entre L’Apollonide et La maison close de Canal, rappelez vous que le cinéma fera toujours mieux que la télé.
Xa