Drive: laissez- vous conduire.
Drive : Quand Cannes récompense ce que le cinéma fait de mieux.
Après 5 films européens, le danois Nicolas Winding Refn fait son apparition à Hollywood. Pour cela, il s’arrange avec le petit acteur qui monte Ryan Gosling, et signe sa copie traditionnelle.
Une technique plus que maitrisée, un scénario inspiré, un jeu d’acteurs extraordinaire, une ambiance à foutre des frissons. Des rires dans la salle… Ils pensaient venir voir Fast and furious 12 ou Le Transporteur 18, et ils assistent à du Cinéma. C’est sur que ça peut choquer.
Sinon, sur le fond, Nicolas utilise les bons ingrédients de ses précédents films : la tension de sa trilogie Pusher, la bande son et l’esprit de Bronson, et toute la violence de Valhalla Rising. Que du bonheur.
Ce réalisateur sait surtout utiliser les dons de ses acteurs pour exprimer tous les sentiments de la solitude, du désespoir, et de la haine. Quant à l’utilisation de la technique… des vrais travellings a rendre jaloux l’ensemble du cinéma français, la photo est magnifique, la bande son parfaitement juste.
On était sensé faire un blog de critiques… la 1ère est une ode à l’homme venu du Nord, à l’acteur de ses dames… Ça commence bien. Mais nous sommes sûrs de nous rattraper prochainement.
Courez-y, faites passer le mot, Drive sort mercredi.
Xa.